La nomination de l’ancien préfet de police de Paris a suscité un torrent d’indignations de la part des différentes parties prenantes qui tentent de survivre dans l’océan ou de le défendre. Même si le gouvernement a commenté la nouvelle, en expliquant que l’arrivée de Didier Lallement à la mer servait simplement à “s’assurer de l’alimentation des canons à eaux qui participent au maintien de l’ordre”, cette communication n’a pas calmé la vague d’indignations.
Comme d’habitude, c’est la Fédération des Tortues de Mer qui a donné le là, à travers un communiqué particulièrement alarmant, dénonçant notamment “une aggravation manifeste de la pollution des océans, qui ne sont pas voués à accueillir tous les déchets de l’humanité”. Dans ce communiqué, les tortues de mer ont exigé la démission immédiate du secrétaire général.
Même son de cloche du côté de Sea Shepherd, qui a assuré ne pas faiblir dans sa lutte contre la pollution des océans, en restant particulièrement en alerte face aux violences que subissent les populations maritimes. Greenpeace a également abondé dans ce sens, en condamnant “la gestion du tri des déchets du gouvernement français”.
La Confédération Associative des Dauphins, en revanche, a été nettement plus mitigée, comme à son habitude. Dans son communiqué de presse, Delfin Crevard, le Président de la Confédération, a salué l’arrivée d’un personnage de premier plan, en louant “une personnalité politique appréciée, capable de faire respecter la République jusque dans ses extensions maritimes”.
Un plan d’embauche de plusieurs centaines de requins blancs a d’ores et déjà été annoncé par le secrétariat général de la mer, mais ceux-ci n’ont, pour le moment, pas souhaité répondre de manière positive à ce premier pas, afin de ne pas servir de “dents de la mer” à Didier Lallement.
Au titre j’ai cru que Lallement était jeté à la mer,
mais qu’il se jette sur la mer n’est pas rassurant non plus…