« Je le dis très clairement, la France – le gouvernement – est totalement opposée à la mise en œuvre de l’interdiction des engins de fond dans les aires marines protégées ».
Hervé Berville, Secrétaire d’État chargé de la Mer auprès de la Première Ministre
Suite à cette déclaration le 8 mars au Sénat de la part de Hervé Berville, le Président de la République a tenu à préciser ces propos confus.
« Je tiens à éviter que les Françaises et Français ne se fassent (encore) des illusions. La petite phrase de mon Secrétaire d’Etat préféré manquait peut-être de clarté. Je tiens à préciser son propos : nous rejetons totalement, clairement et fermement la protection de toute vie sous-marine. Que ce soit dans les océans ou sur Terre, tout ce qui peut rapporter de l’oseille sera unilatéralement et méthodiquement préempté, pompé ou exterminé. Et ce, qu’il s’agisse de variétés botaniques, d’animaux, de milieux, de ressources minières et technologiques ou même de personnes.
Que nos amis d’Outre-mer se rassurent, il n’y aura pas de jaloux. Je m’engage à piloter ce pillage en métropole, sur nos îles et à l’étranger. Car oui, il est maintenant temps de dévoiler notre Grand Projet : exploiter tout ce qui peut l’être jusqu’au néant, partout sur notre belle planète.
Des aires de survie seront néanmoins aménagées pour les dirigeants économiques, afin d’assurer leur totale et absolue satisfaction matérielle, psychique et sensuelle pour la génération à venir. Nous étudions actuellement avec notre partenaire Airbnb les zones les plus adaptées à la création de ces « oasis ». Au-delà, nous généraliserons légalement la vasectomie, car le monde tel que nous le connaissons sera devenu inhabitable. Quant aux derniers dirigeants et startupers à la tête d’une licornette encore en vie à ce moment-là, ils auront accès gracieusement à des résidences secondaires dernier cri dans le métaverse, qui leur éviteront toute émotion négative jusqu’à la fin de tout ».